382 000 nouveaux cas de cancer estimés par an en 2018

• Chez l’homme :
  • 54 % des cancers
  • Baisse de 1,4 % par an (2010-2018)
  • Par ordre de fréquence : prostate, poumon, côlon-rectum
• Chez la femme :
  • 46 % des cancers
  • Ralentissement de la progression avec augmentation 0,7 % par an (2010-2018)
  • Par ordre de fréquence : sein, côlo-rectum, poumon
• Adultes de plus de 65 ans :
  • 62,4 % des cancers estimés tous âges confondus en 2017

157 400 de décès par cancer estimés par an en 2018

• Chez l’homme :
  • 57 % des décès par cancer
  • Baisse de 2 % par an (2010-2018)
  • Par ordre de fréquence : poumon, côlon-rectum, prostate
• Chez la femme :
  • 43 % des décès par cancer
  • Baisse de 0,7 % par an (2010-2018).
  • Par ordre de fréquence : sein, poumon, côlon-rectum

Cancers avec les meilleurs taux de survie à 5 ans (2010-2015) :

• Prostate (93 %)
• Mélanome cutané (93 %)
• Sein (88 %)
• Côlon-rectum (63 %)
• Col de l’utérus (63 %)

Cancers de mauvais pronostic avec des taux de survie à 5 ans faibles (2010-2015) :

• Pancréas (11 %)
• Œsophage (17 %)
• Foie (18 %)
• Poumon (20 %)
• Système nerveux central (26 %)

• Enfants de 0 à 15 ans
  • Incidence : 1 780 nouveaux cas de cancer par an sur la période 2010-2014
    • Par ordre de fréquence : leucémie, tumeur du système nerveux central, lymphomes
  • Survie (enfants diagnostiqués entre 2000 et 2014) :
    • 92 % à un an
    • 82 % à cinq ans
• Adolescents de 15 à 17 ans :
  • Incidence : 406 nouveaux cas de cancer par an sur la période 2011-2014
    • Par ordre de fréquence : lymphomes, tumeur du système nerveux central, leucémie
  • Survie (adolescents diagnostiqués entre 2000 et 2004) :
    • 94 % à un an
    • 82 % à cinq ans

• 37 000 nouveaux cas de cancer estimés par an dont 56% chez l’homme
  • Soit 10,4 % des nouveaux cas métropolitains
• Principales localisations responsables d’un peu plus de la moitié des cas
  • Chez l’homme : prostate, poumon, côlon-rectum
  • Chez la femme : sein, côlon-rectum, poumon

• 16 200 décès par cancer estimés par an dont 59 % chez l’homme
  • Soit 10,6 % des décès métropolitains

En comparaison avec l’incidence et la mortalité de France métropolitaine :

• Des disparités selon les localisations cancéreuses :
  • Sous-incidence importante pour les cancers du foie chez l’homme et de l’estomac chez la femme
  • Sur-incidence importante des cancers de la thyroïde
  • Sous-mortalité importante des cancers du foie et de la lèvre-bouche-pharynx chez l’homme et des cancers de la thyroïde et de l’œsophage chez la femme
  • Sur-mortalité importante des cancers du système nerveux central

• Des disparités départementales :
  • Situation plus favorable dans les départements : Charente, Dordogne, Lot-et-Garonne
  • Situation moyenne pour certains départements :
    • Sur-mortalité de plusieurs cancers en Corrèze (estomac chez l’homme), Creuse (prostate et œsophage chez l’homme), Vienne (myélome multiple chez l’homme, rein chez la femme)
    • Sur-incidence du cancer de prostate en Haute-Vienne.
    • Sur-mortalité décrite pour les cancers du côlon-rectum chez l’homme dans tous ces départements à l’exception de la Corrèze
  • Sur-incidence et sur-mortalité :
    • Pour les tumeurs du système nerveux central, de la thyroïde, du poumon et du rein dans les départements bordant la façade maritime (Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques) et les Deux-Sèvres
    • Pour le cancer du côlon-rectum dans les Landes et les Deux-Sèvres
    • Pour le mélanome cutané en Gironde
    • Pour les hémopathies malignes en Charente-Maritime et dans les Deux-Sèvres