La Direction générale de la santé a saisi la HAS pour savoir si la détection de l’ARN de HPV peut être réalisé au même titre que la détection de l’ADN de HPV dans le cadre du dépistage primaire des lésions précancéreuses du col utérin, chez les femmes de 30 à 65 ans.
Conclusion et résultats
L’ensemble des données recueillies lors de cette évaluation permettent de considérer que, malgré le peu d’études disponibles, leurs faiblesses méthodologiques et l’hétérogénéité de leurs résultats, les performances diagnostiques du test HPV à ARN, lorsqu’il est réalisé sur prélèvement clinicien, sont aujourd’hui considérées comme non différentes de celles du test HPV à ADN, et justifient son utilisation pour le dépistage primaire du cancer du col utérin, comme le test HPV à ADN, sous réserve que trois conditions de réalisation obligatoires soient respectées, à savoir :
- la présence obligatoire d’un contrôle cellulaire interne ;
- des milieux de transport et conservation du prélèvement compatibles avec la majorité des tests disponibles sur le marché (ARN et ADN) ;
- des milieux de transport et conservation du prélèvement permettant la réalisation d’une cytologie réflexe.