Il n’existe pas jusqu’ici en France de dépistage organisé du cancer du poumon, la HAS ayant considéré en 2016 que toutes les conditions pour une mise en œuvre efficace et sûre n’étaient pas réunies. Aujourd’hui, l’analyse des nouvelles données disponibles montre que le dépistage par scanner à faible dose chez les personnes fortement exposées au tabac conduit à une réduction de la mortalité spécifique. Ceci amène la HAS à actualiser son avis et à encourager la mise en place d’expérimentations en vie réelle, et notamment d’un programme pilote par l’INCa, afin de ne pas retarder l’accès à cette modalité de dépistage. Elle définit également certaines des informations que devraient apporter ce programme pilote et les études à venir, avant d’envisager le déploiement d’un programme de dépistage organisé à large échelle.